L'administration fiscale du canton de Bâle-Ville a publié son Tax Practice (BStP) dans son édition de mars 2019.

L'administration fiscale du canton de Bâle-Ville consacre les décisions suivantes dans le numéro de mars 2019 du BstP publié :

  • Commission de recours fiscal Bâle-Ville, STRK.2017.143, décision du 18 octobre 2018 : Actifs commerciaux, participation dans une société, ajustement de valeur ; l'attribution d'un objet de valeur à des actifs privés ou commerciaux est décidée sur la base d'une évaluation de toutes les circonstances factuelles pertinentes. Les participations sont des actifs dits alternatifs qui sont liés aux activités commerciales et peuvent également être utilisés à des fins privées. Ils sont considérés comme des biens d'entreprise s'ils sont étroitement liés à l'activité professionnelle. Une telle relation étroite est à supposer, en particulier, si la participation donne à son détenteur une influence significative, voire dominante, sur la société dont l'activité commerciale correspond à la sienne ou la complète utilement, lui permettant d'étendre son activité commerciale d'origine. In casu Capitalisation de l'investissement dans une société par actions dans une entreprise individuelle et réalisation d'une correction de valeur. La Commission de recours fiscal a déterminé que le contribuable a fourni les services en tant qu'employé de l'AG et donc dans le cadre d'un emploi rémunéré, ce qui explique qu'aucune amélioration des résultats commerciaux de son entreprise individuelle ni aucune amélioration de ses chances de profit n'était apparente. Ainsi, aucune affectation de l'investissement aux actifs de l'entreprise et aucune possibilité de correction de valeur
  • Tribunal administratif de Bâle-Ville, VD.2018.118, décision du 24 septembre 2018 : principe d'opposition, retenue à la source, évasion fiscale ; le principe d'opposition signifie que le tribunal administratif n'examine pas de sa propre initiative la décision contestée sous tous les aspects qui sont en cause, mais qu'il examine uniquement les objections qui ont été formulées en temps utile et de manière concrète. Si le recours contient un exposé des motifs, mais que le requérant ne traite que d'un des nombreux motifs indépendants de la décision contestée (motifs alternatifs ou motifs principaux et contingents), le recours ne peut être examiné sans fixer un délai de grâce. Les employés étrangers qui ne disposent pas de l'autorisation d'établissement de la police étrangère, mais qui sont fiscalement domiciliés ou résidents en Suisse, sont soumis à l'impôt à la source sur leurs revenus professionnels. Il est très rare qu'une personne physique crée une société unipersonnelle pour offrir ses services à une agence de recrutement. Si l'évasion fiscale est affirmée, l'imposition doit être fondée sur le dispositif juridique qui aurait été approprié pour atteindre l'objectif économique souhaité.
  • Tribunal administratif du canton de Bâle-Ville, VD.2018.76, décision du 14 septembre 2018 : les procédures, le droit à la libre administration de la justice. Toute personne qui ne dispose pas des moyens nécessaires a un droit constitutionnel à l'administration gratuite de la justice, si sa demande de justice n'apparaît pas désespérée (procédure judiciaire gratuite). Dans la mesure où cela est nécessaire pour protéger ses droits, elle a également droit à une assistance juridique gratuite (aide juridique gratuite). La gratuité de l'administration de la justice est donc conditionnée par l'indigence de la personne concernée et le caractère désespéré de l'affaire. En cas de désespoir de la demande, puisque les frais de déplacement du père vers son enfant ne peuvent être qualifiés de frais d'entretien de la mère de l'enfant et ne doivent donc pas être pris en compte lors de la détermination de la déduction des contributions alimentaires. De même, en l'absence de preuve des paiements minimums correspondants, il n'y a aucune chance de demander une déduction de la pension alimentaire. En outre, aucune indigence
  • Commission de recours fiscal Bâle-Ville, STRK.2018.64, décision du 27 novembre 2018 : Référence fiscale, sécurisation. La sécurité fiscale est une mesure pure visant à sécuriser les créances fiscales, quel que soit le statut de l'évaluation. La base d'une garantie peut être une évaluation définitive ou même provisoire. L'examen de la Commission de recours en matière fiscale porte sur l'existence d'une raison de garantir l'obligation fiscale ainsi que sur l'existence et l'étendue de l'obligation fiscale, qui doit être justifiée. Une clarification détaillée des faits pertinents pour la taxe et la détermination de la taxe sont réservées à la procédure au principal dans cette affaire. En cas d'affirmation du risque fiscal, puisque les dettes impayées du demandeur ont atteint un niveau menaçant par rapport à ses ressources propres et qu'il existe un risque que la créance fiscale ne soit pas payée.

L'édition du BStP de mars 2019 est disponible ici.