La réforme des retraites de 2020 a été ajustée et est prête pour le vote final du 17 mars 2017, la question la plus controversée étant l'augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (voir notre article du 3 mars 2017).
Lors de leur réunion du 16 mars 2017, le Conseil des États et le Conseil national ont approuvé la proposition de la conférence de conciliation sur la réforme des retraites 2020 (numéro d'ordre 14.008) (voir procès-verbal du Conseil des États ; procès-verbal du Conseil national).
Une différence centrale était, entre autres, l'augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée. Le Conseil des États a voulu augmenter la TVA de 1,0 %, alors que le Conseil national ne voulait l'augmenter que de 0,6 % (voir notre contribution du 12 mars 2017).
En ce qui concerne l'augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée, le Conseil national a pu s'affirmer. Pour financer l'AVS, la TVA doit être augmentée de 0,6% en deux étapes (0,3% à partir du 1.1.2018 pour poursuivre le financement complémentaire IV en faveur de l'AVS et 0,3% à partir du 1.1.2021). En combinaison avec l'augmentation déjà décidée du taux de TVA de 0,1% en faveur du financement de l'extension de l'infrastructure ferroviaire (FABI), le taux normal de TVA continuerait à être de 8,0% à partir du 1.1.2018 (cf. notre contribution du 23 février 2017 pour l'évolution des taux de TVA à partir du 1.1.2018) et passerait à 8,3% à partir du 1.1.2021.
Le projet de loi est donc prêt pour le vote final du Parlement le 17 mars 2017, et selon les médias, il est généralement prévu que le projet de loi soit adopté lors du vote final. Bien que le vote au Conseil national ait été serré, une majorité qualifiée ne sera plus nécessaire lors du vote final (voir NZZ du 16 mars 2017).
Tous les documents relatifs à la proposition de la conférence de conciliation sont disponibles ici. Toutes les informations, documents et communiqués de presse sur le régime de retraite 2020 et le débat parlementaire sont disponibles ici.