Aperçu des décisions de la Cour d'appel fiscale de Zurich publiées en novembre 2017.
- Arrêt du 28 juin 2017 (GR.2016.25) : Impôt sur les gains immobiliers (révision) ; un achat de remplacement n'est pas pris en compte pour défaut d'auto-habitation si les locaux en question ont été agréés comme locaux d'exposition conformément au permis de construire et qu'un autre permis serait nécessaire pour la conversion. En outre, la conception de la structure va à l'encontre de l'usage résidentiel prévu (cf. § 216, sous-section 3, lit. i StG/ZH). Confirmé par la décision du tribunal administratif du 20 septembre 2017 (SB.2017.00082). Un recours contre cette décision est en instance devant le Tribunal fédéral suisse (2C_931/2017).
- Arrêt du 8 août 2017 (ST.2017.50) : Taxes d'État et municipales 2013 ; Le bureau des impôts a correctement évalué la participation de 15 % du contribuable dans une société du secteur fiduciaire (dans laquelle il est également associé) aux fins de l'impôt sur la fortune, conformément à la directive pertinente ou à la méthode du praticien. Le changement de propriété de parts égales entre les partenaires utilisés par le débiteur pour l'évaluation se fait dans le cadre de la convention des actionnaires ; le prix payé dans ce contexte n'a pas été payé par un tiers indépendant et ne permet pas de mieux comprendre la valeur marchande (article 51, paragraphe 1, de la loi sur les sociétés anonymes (StG/ZH) ; décision juridiquement contraignante.
- Arrêt du 22 août 2017 (DB.2017.5, ST.2017.6) : Frais médicaux ; Impôt fédéral direct 2014 et impôts locaux et d'État 2014 ; Le contribuable n'a pas pu prouver que les frais médicaux déclarés dans la déclaration d'impôt de 2014 pour 72 séances avec un psychologue étaient fondés sur une nécessité médicale. Il manque une ordonnance médicale pour 2014 ; le fait que le contribuable ait bénéficié d'un soutien psychothérapeutique médicalement indiqué pendant 10 ans après une phase de maladie aiguë à partir de 2002 ne change rien à cela. La présente décision, qui comprend notamment aussi des aspects de droit de la santé, confirme donc la compensation des coûts des soins de santé au niveau pré-institutionnel (art. 33 al. 1 lit. h DBG ; § 32 lit. a StG/ZH) ; décision juridiquement contraignante.