Aperçu des arrêts du Tribunal fédéral suisse en matière de droit fiscal publiés entre le 15 et le 21 avril 2024 :
- Arrêt du 3 avril 2024 (9C_108/2024) : Impôt fédéral direct et impôts cantonaux et communaux 2021 (Lucerne) ; Le litige porte sur la question de savoir si le tribunal cantonal a violé le droit fédéral en refusant à la recourante le droit à l'assistance judiciaire gratuite en raison de l'absence de besoin et de l'absence de perspective de recours. Selon l'art. 29 al. 3 Cst., toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit à l'assistance judiciaire gratuite, à moins que son recours ne paraisse dépourvu de toute chance de succès. Dans la mesure où cela est nécessaire à la sauvegarde de ses droits, elle a en outre droit à l'assistance judiciaire gratuite. Selon la jurisprudence, une partie qui ne peut payer les frais de procédure et de justice nécessaires qu'en attaquant les moyens dont elle a besoin pour couvrir ses besoins de base et ceux de sa famille est considérée comme étant dans le besoin. Après un examen approfondi des faits, le Tribunal fédéral conclut que le tribunal cantonal n'a pas violé l'art. 29 Cst. en niant l'indigence de la contribuable. Rejet du recours de la contribuable.
- Arrêt du 19 mars 2024 (9C_76/2024) : Impôt fédéral direct et impôts cantonaux et communaux du canton de Zurich (2011-2017) ; assistance judiciaire gratuite ; rejet du recours de la contribuable.
- Arrêt du 28 mars 2024 (9C_723/2023) : Impôt fédéral direct et impôts cantonaux et communaux du canton de Zurich (2011-2017) ; assistance judiciaire gratuite ; rejet du recours du contribuable. On peut s'interroger sur les conséquences du fait que le contribuable a fait valoir des frais professionnels, mais n'a pas joint ses certificats de salaire. Dès lors que le contribuable a sciemment renoncé à communiquer les éléments nécessaires à sa taxation et a ainsi violé son obligation de collaborer, il devait s'attendre à ce que l'administration fiscale établisse ces éléments sur la base du dossier dont elle disposait et dans le respect des règles relatives à la charge de la preuve applicables en droit fiscal. Rejet de la réclamation du contribuable.
- Arrêt du 21 mars 2024 (9C_166/2024) : Contributions aux améliorations foncières (TI) ; sans arbitraire, la Vorsintanz n'est pas entrée en matière sur le recours qui n'a pas été déposé dans les formes. Rejet du recours du contribuable.
- Arrêt du 2 avril 2024 (9C_591/2023) - prévu pour publication : Impôts d'Etat et communaux à partir de 2011 (St-Gall) ; décision sur le domicile fiscal ; l'instance précédente a conclu que le lieu de l'administration effective de A. SA se trouvait dans le canton de SG. La recourante A. AG conteste en particulier le fait que les instances cantonales n'aient pas expliqué pourquoi le fait que les investigations des autorités fiscales le rendent "très probable" devrait suffire à admettre l'existence d'un lieu d'administration effective dans le canton de SG. Selon le TF, le lieu où sont gérées les affaires et où sont prises les différentes décisions qui déterminent le lieu de l'administration effective d'une personne morale est un fait dont la constatation est régulièrement impossible ou du moins déraisonnable pour les autorités fiscales chargées d'apporter des preuves. Dans le sens d'un allègement de la preuve (abaissement du degré de preuve), il faut donc partir du principe que le lieu de l'administration effective d'une personne morale se trouve sur le territoire cantonal dès qu'il existe une probabilité prépondérante que la gestion pertinente des affaires se déroule principalement à un endroit précis du territoire cantonal. La personne morale assujettie est libre d'apporter la preuve contraire et de présenter des moyens de preuve qui plaident contre l'administration effective sur le territoire cantonal. Le jugement du VGer SG s'avère donc conforme au droit fédéral et doit être confirmé. Le recours contre le canton SG s'avère non fondé et doit être rejeté ; le recours contre le canton AR est admis dans la mesure où il est entré en matière. Les décisions de taxation 2011/12 à 2018/19 de l'administration fiscale du canton AR sont annulées et le canton AR est tenu de restituer les impôts perçus à tort.
Décisions de non-entrée :
Les décisions sont classées par ordre chronologique en fonction de leur date de publication.