Lors de sa séance du 8 décembre 2017, le Conseil fédéral a pris connaissance du rapport "Evaluation des start-up" du groupe de travail "Start-ups". Afin d'améliorer l'attractivité de la Suisse en tant que lieu d'implantation pour les start-ups, le groupe de travail recommande de modifier la lettre circulaire de la Conférence suisse des impôts sur l'évaluation des actifs des sociétés non cotées.

Le rapport "Evaluation des start-up" du 22 juin 2017 a été préparé par le groupe de travail "Start-ups", qui était composé de représentants de l'Administration fédérale des contributions et des cantons BS, SG, VD et ZH. Le Conseil fédéral avait chargé le DFF de rechercher avec les cantons des possibilités d'optimisation fiscale afin d'améliorer l'attractivité de la Suisse en tant que lieu d'implantation pour les jeunes entreprises. Ce faisant, la marge de manœuvre fédérale des cantons doit être respectée en conséquence.

Le groupe de travail a notamment traité les aspects fiscaux suivants :

  • Évaluation des entreprises : d'une part, les acteurs politiques et économiques critiquent la situation juridique actuelle, car la valeur des actifs des entreprises non cotées correspond essentiellement à la valeur payée pour les actions lors d'un tour de financement. Cela peut entraîner des taxes foncières élevées pour les fondateurs et les détenteurs de participations des salariés. Dans son rapport, le groupe de travail recommande donc de s'écarter de la situation juridique actuelle dans des cas individuels justifiés. Cela devrait être explicitement mentionné dans la lettre circulaire de la Conférence suisse des impôts.
  • Évaluation des participations des salariés : Le groupe de travail ne voit pas la nécessité d'agir en ce qui concerne la perception de l'impôt sur le revenu sur l'attribution et la vente d'options d'achat d'actions aux employés.
  • la période de report des pertes : La période actuelle de report des pertes de sept ans peut signifier que les entreprises en démarrage ne peuvent pas déduire entièrement leurs pertes initiales. Toutefois, le groupe de travail ne recommande pas de modifier la situation juridique actuelle à cet égard. Elle critique en particulier l'introduction d'une compensation illimitée des pertes pour toutes les entreprises en liaison avec une imposition minimale. Toutefois, si un projet de consultation est préparé, il demandera que la prolongation de la période de report des pertes avec imposition minimale ne soit examinée que pour les entreprises en phase de démarrage.

Le communiqué de presse correspondant est disponible ici.