Le Conseil national n'a pas répondu à la proposition du Conseil fédéral, qui prévoyait un retour à la pratique de l'impôt sur les gains en capital réalisés lors de la vente de terres agricoles et forestières, telle qu'elle s'appliquait jusqu'en 2011.
Selon l'envoi du 11 mars 2016 à la loi fédérale sur l'imposition des biens immobiliers agricoles et forestiers (transaction 16.031), seuls les bénéfices jusqu'à concurrence des coûts d'investissement, c'est-à-dire les amortissements réintroduits, doivent être soumis à l'impôt sur le revenu. À l'avenir, les gains en capital devraient à nouveau être exonérés d'impôt aux fins de l'impôt fédéral direct. En ce qui concerne les impôts cantonaux et communaux, le gain en capital doit être soumis à l'impôt sur les gains immobiliers dans tous les cantons. La proposition se fonde sur une motion déposée par le Parlement et, de l'avis du Conseil fédéral, aurait entraîné une inégalité de traitement vis-à-vis des indépendants n'exerçant pas d'activité agricole et aurait donc violé le principe constitutionnel de l'imposition en fonction de la performance économique. Pour des raisons de politique financière et de droit constitutionnel, le Conseil fédéral a renoncé à sa demande d'approbation du projet.
Le Conseil des Etats avait déjà rejeté la proposition lors de sa réunion du 12 décembre 2016. Le Conseil national n'a pas non plus répondu au projet de loi lors de sa session du 14 juin 2017, ce qui signifie que l'affaire est définitivement close.
Les transcriptions textuelles sont disponibles ici.