Vue d'ensemble des décisions du Tribunal fédéral suisse en matière de droit fiscal publiées dans la semaine du 22 au 28 janvier 2018.
- Arrêt du 10 janvier 2018 (2C_604/2017) : Droit d'utilisation pour l'utilisation de terrains publics ; autonomie communale (Grisons) ; le montant évalué en l'espèce en vertu de l'article 76 BauG/Gem.GR est un droit d'utilisation pour l'utilisation de terrains publics conformément à cette disposition ; en vertu de l'article 76, paragraphe 1, première phrase, BauG/Gem.GR, une redevance est perçue pour l'utilisation régulière des terrains publics par le stationnement des voitures ; selon la désignation figurant dans la note marginale, il s'agit donc d'une redevance d'utilisation et donc d'un prélèvement causal ; en tant que telle, elle suppose un service spécial de la collectivité attribuable individuellement et ne peut être perçue que si ce service a été effectivement utilisé ; Par conséquent, pour la perception de la taxe, la municipalité doit démontrer spécifiquement que le propriétaire du terrain concerné a effectivement utilisé le terrain public pour le stationnement des voitures dans la mesure supposée du manque de places de stationnement ; les normes de compétence pour la perception d'autres taxes par les municipalités dans l'article. 2, paragraphe 3 et art. 21 et suivants. GKStG/GR ne contiennent aucune délégation explicite pour la perception d'une taxe de répartition des coûts pour l'utilisation accrue des terres publiques ; rejet de la plainte.
- Arrêt du 1er décembre 2017 (2C_583/2016) : Droit de mutation immobilière (Soleure) ; il a été contesté que le plaignant (CFF) puisse invoquer une exonération fiscale en rapport avec l'achat d'un bien immobilier ; l'article 209.1 StG/SO, qui régit les exonérations subjectives de l'obligation fiscale relative au droit de mutation immobilière, renvoie à cet égard à l'article 90.1 StG/SO ; la formulation et le système sont clairs dans la mesure où l'article 209.1 StG/SO ne renvoie expressément qu'à l'article 90.1 lit. a, b, c f, i, i bis et k StG/SO, mais pas à l'article 90, paragraphe 1, point d) StG/SO, qui prévoit l'exonération des impôts directs pour les entreprises de transport et d'infrastructure agréées par le gouvernement fédéral ; en l'absence de référence à l'article 90, paragraphe 1, point d) StG/SO, les entreprises de transport et d'infrastructure agréées par le gouvernement fédéral ne sont pas exonérées de la taxe sur les mutations foncières conformément à la formulation claire de l'article 209, paragraphe 1 StG/SO ; rejet de la plainte.
- Arrêt du 11 janvier 2018 (2C_392/2017) : Impôt fédéral direct et impôts cantonaux et communaux 2004 (Berne) ; la présente décision de recours, qui a été signifiée le 24 novembre 2014, était due le 10 novembre 2014. En outre, la décision d'opposition était également défectueuse en ce qui concerne le délai de recours imprimé ; étant donné que la décision d'opposition présentait diverses incohérences (tension entre la fin imprimée du délai de recours et les instructions relatives au recours), le représentant des plaignants ne pouvait pas exclure que la décision d'opposition souffrait d'un défaut en ce qui concerne la fin imprimée du délai de recours ; dans cette situation, il ne pouvait pas simplement se fier à la date imprimée de la fin du délai de recours ; il lui aurait appartenu de clarifier les raisons des incohérences évidentes concernant le délai de recours ; rejet du recours.
- Arrêt du 16 janvier 2018 (2F_1/2018) : Impôt fédéral direct et impôts étatiques et communaux 2006 et 2007 (Berne) ; le contribuable s'oppose à deux décisions de l'Administration fiscale du canton de Berne, dans lesquelles celle-ci a refusé les conditions de recours ou de rectification ; le recours contre ces décisions peut être introduit auprès de la (première) autorité cantonale de recours (c'est-à-dire la Commission cantonale de recours en matière fiscale) ; incompétence du Tribunal fédéral ; transmission de la demande à l'autorité cantonale présumée compétente.
- Arrêt du 1er décembre 2018 (2C_469/2017) : Droit de mutation immobilière (Soleure) ; ce qui était en cause dans la présente affaire, c'était tout d'abord les exigences de l'article 207.1 lit. g StG/SO en liaison avec § 63bis, alinéa 3, VV StG/SO, en particulier en ce qui concerne l'occupation par le propriétaire pendant au moins un an ; la période entre l'acquisition et la vente du bien immobilier était inférieure à un an en l'espèce, le calcul devant être basé sur la date de l'opération d'engagement respective ; rejet de la plainte
Les décisions sont classées par ordre chronologique en fonction de leur date de publication.