Aperçu des décisions de droit fiscal du Tribunal administratif fédéral suisse publiées dans la semaine du 2 au 8 octobre 2017.

  • Arrêt du 25 septembre 2017 (A-7466/2016) : Taxe sur les véhicules automobiles ; demande de réclamation ultérieure/preuve d'origine ; enregistrement de sept voitures particulières dans la procédure électronique (e-dec) pour une importation en franchise de droits (préférentielle) ; preuve d'origine pour les sept voitures particulières ; il est contesté que les droits à l'importation puissent être réclamés à terme échu malgré l'octroi du traitement préférentiel parce que la plaignante n'a pas produit la preuve d'origine originale pour les voitures importées en réponse à une demande qui lui a été faite plus d'un an et demi plus tard ; aucune demande de traitement préférentiel ; la plainte est rejetée
  • Arrêt du 7 septembre 2017 (A-2540/2017) : Assistance administrative (CDI Suisse-Inde) ; exigence de pertinence présumée remplie ; pas de "fishing expedition" interdite ; pas de violation du principe de bonne foi en vertu du droit international public ; noircissement d'informations présumées non pertinentes sur des personnes qui ne sont pas liées à la demande d'assistance administrative (à cet égard, le recours est partiellement accueilli) ; décision attaquée devant le Tribunal fédéral.
  • Arrêt du 28 septembre 2017 (A-5691/2015) : Retenue à la source ; responsabilité solidaire du liquidateur ; les conditions pour la prise en charge d'une liquidation de fait et donc d'une responsabilité solidaire du liquidateur ne sont pas remplies en l'espèce.
  • Arrêt du 25 septembre 2017 (A-3061/2015) : Impôt à la source ; demande de remboursement de l'impôt à la source sur la base d'une convention de double imposition (CDI Suisse - France). Contrairement aux autres CDI, il n'existe pas d'ordonnance régissant la procédure de remboursement de l'impôt à la source dans la CDI Suisse-France. Dans ce cas, la solution applicable en relation avec d'autres DBA doit être appliquée par analogie ou les décisions de l'ALE peuvent être contestées directement devant le BNS par le biais d'un recours, contrairement à la procédure de droit interne qui prévoit de soulever d'abord une objection (comme également dans la décision du BNS A-4693/2013). La CDI Suisse-France ne règle pas la procédure de restitution et en particulier l'examen du droit à la restitution, ou l'art. 31 al. 2 n'est pas suffisamment détaillé à cet égard, raison pour laquelle l'art. 48 al. 1 LST est applicable. Dans le cas présent, les informations demandées par l'ALE (y compris l'identité des parties contractantes) étaient importantes et sa demande était raisonnable pour le demandeur.

Les décisions sont classées par ordre chronologique en fonction de leur date de publication.